CIDERMEX, pommade ophtalmique, tube de 3 g

Dernière révision : 02/08/2021

Taux de TVA : 2.1%

Laboratoire exploitant : FRILAB

Source : Base Claude Bernard

Traitement local anti-inflammatoire et antibactérien de l'oeil et de ses annexes :

· dans les suites de la chirurgie ophtalmique,

· des infections dues à des germes sensibles à la néomycine avec composante inflammatoire.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.

Kératite herpétique épithéliale dendritique, kératite mycosique, antécédents glaucomateux personnels ou familiaux, atteinte oculaire tuberculeuse, keratoconjonctivites virales au stade précoce.

Mises en garde spéciales

En cas d'hypersensibilité, arrêt du traitement.

Des applications répétées et/ou de façon prolongée de la pommade peuvent entraîner un passage systémique non négligeable du corticoïde.

Précautions d'emploi

En l'absence d'amélioration rapide ou en cas de traitement prolongé, une surveillance médicale régulière comportant des contrôles bactériologiques avec étude de la sensibilité du germe permet de dépister une résistance au produit et d'adapter éventuellement le traitement.

Comme pour toutes les préparations ophtalmiques contenant un corticoïde, l'usage prolongé nécessite une surveillance ophtalmologique particulièrement attentive de la cornée, de la tension oculaire et du cristallin.

L'usage du produit doit être évité chez le nourrisson.

Le port de lentille doit être évité durant le traitement en raison du risque d'adsorption du corticoïde.

Possibilité d'irritation locale transitoire : gêne, larmoiement, brûlure, hyperhémie conjonctivale.

Risque de réaction d'hypersensibilité cutanéo-conjonctivale.

En usage prolongé : hypertension oculaire cortico-induite, opacification du cristallin, kératite superficielle dû à la présence de corticoïde.

En cas d'ulcération cornéenne ou sclérale, les corticoïdes peuvent retarder la cicatrisation et favoriser la surinfection

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : signalement.social-sante.gouv.fr.

SURVEILLANCE ophtalmique en cas d'usage prolongé comprenant une surveillance attentive de la cornée, de la tension oculaire et du cristallin.

CONSULTER LE MÉDECIN en cas d'absence d'amélioration rapide ou en cas d'apparition de symptômes anormaux.
ÉVITER le port de lentilles de contact pendant le traitement.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (vision brouillée). Il est préférable d'attendre le retour d'une vision normale avant de conduire un véhicule ou utiliser une machine.

En cas d'administration oculaire, le passage systémique est non négligeable. Toutefois, par rapport à la forme collyre, le passage systémique de la forme pommade est vraisemblablement très faible.

La présence de néomycine conditionne la conduite à tenir en cas de grossesse et d'allaitement.

Grossesse

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une atteinte cochléovestibulaire après administration parentérale de la néomycine. En clinique, quelques cas d'atteinte cochléovestibulaire foetale ont été décrits avec d'autres aminosides après administration parentérale. En conséquence, l'utilisation de Cidermex, pommade ophtalmique, est à éviter par prudence au cours de la grossesse.

Allaitement

Cidermex, pommade ophtalmique peut être prescrit au cours de l'allaitement.

Avec le sulfate de néomycine : les données disponibles à ce jour ne laissent pas supposer l'existence d'interactions cliniquement significatives.

Avec la triamcinolone : aux doses recommandées, la triamcinolone pour usage topique n'est pas susceptible de causer des interactions médicamenteuses significatives d'un point de vue médical.

Posologie

1 ruban d'un demi-centimètre dans l'oeil traité, 1 à 2 fois par jour selon la gravité pendant 7 jours en moyenne.

Un traitement plus long peut être prescrit sous surveillance ophtalmique stricte.

Durée de conservation :

3 ans.

Ce médicament ne doit pas être conservé plus de 15 jours après la première utilisation.

Précautions particulières de conservation :

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

Aucun cas de surdosage n'a été rapporté. Cependant des applications répétées de façon prolongée de la pommade ophtalmique peuvent entraîner un passage systémique non négligeable des principes actifs, une hypertension oculaire cortico-induite, une opacification du cristallin, une kératite superficielle, et un retard de cicatrisation. Comme pour toutes les préparations ophtalmiques contenant un corticoïde, l'usage prolongé nécessite une surveillance ophtalmologique particulièrement attentive de la cornée, de la tension oculaire et du cristallin : des cas d'amincissement de la cornée et de cataracte ont été rapportés après un traitement prolongé par certains corticoïdes locaux.

Classe pharmacothérapeutique : corticoïde et anti infectieux en association, code ATC : S01CA01.

La triamcinolone est un antiinflammatoire stéroïdien.

La néomycine est un antibiotique bactéricide de la famille des aminosides.

Spectre d'activité anti-bactérienne de la néomycine

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

Catégories Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)
ESPÈCES SENSIBLES
Aérobies à Gram positif
Corynebacterium
Listeria monocytogenes
Staphylococcus méti-S
Aérobies à Gram négatif
Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii) 50 - 75 %
Branhamella catarrhalis
Campylobacter
Citrobacter freundii 20 - 25 %
Citrobacter koseri
Enterobacter aerogenes ?
Enterobacter cloacae 10 - 20 %
Escherichia coli 15 - 25 %
Haemophilus influenzae 25 - 35 %
Klebsiella 10 - 15 %
Morganella morganii 10 - 20 %
Proteus mirabilis 20 - 50 %
Proteus vulgaris ?
Providencia rettgeri ?
Salmonella ?
Serratia ?
Shigella ?
Yersinia ?

Catégories Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)
ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES
(in vitro de sensibilité intermédiaire)
Aérobies à Gram négatif
Pasteurella
ESPÈCES RÉSISTANTES
Aérobies à Gram positif
Entérocoques
Nocardia asteroides
Staphylococcus méti-R *
Streptococcus
Aérobies à Gram négatif
Alcaligenes denitrificans
Burkholderia
Flavobacterium sp.
Providencia stuartii
Pseudomonas aeruginosa
Stenotrophomonas maltophilia
Anaérobies
Bactéries anaérobies strictes
Autres
Chlamydia
Mycoplasmes
Rickettsies

* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques d'antibiotique appartenant à la famille des aminosides. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier l'activité de l'antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.

En usage topique, la néomycine pénètre mal la cornée.

La vision peut être brouillée juste après l'application de la pommade ophtalmique. Il est préférable d'attendre le retour d'une vision normale avant de conduire un véhicule ou utiliser une machine.

Non renseignée.

Pas d'exigence particulière.

Liste I


Pommade ophtalmique.

3 g en tube (Aluminium) avec canule et bouchon (polypropylène). Boîte de 1 tube.


Acétonide de triamcinolone...................................................................................................... 0,1 g

Sulfate de néomycine..................................................................................................... 350.000 UI

Pour 100 g de pommade ophtalmique.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique Liste des excipients.

Vaseline, paraffine liquide.